Ce nouvel habitat suscite beaucoup d'intérêt et d'adhésion notamment écologique, minimaliste et mobile.
Que vous souhaitiez choisir la Tiny House pour un habitat principal, secondaire, en studio de jardin, ou à la location saisonnière. Quelques conseils, ce qu'il faut savoir...
Le permis
Les différences entre une tiny house mobile et une tiny house fixe en matière de permis et de réglementation tiennent principalement à leur statut juridique et à leur mode d’installation.
Tiny House mobile
Une tiny house mobile conserve ses moyens de mobilité (roues, timon, châssis), ce qui la fait assimiler juridiquement à une caravane ou à une résidence mobile de loisirs (RML). Elle est dotée d’une carte grise, d’une immatriculation, et peut circuler sur la route avec un permis BE si le poids total dépasse 3,5 tonnes.
Aucune autorisation n’est requise si elle stationne moins de 3 mois sur un terrain privé.
Au-delà de 3 mois consécutifs, une déclaration préalable en mairie est obligatoire.
Sur terrain public, un permis de stationnement doit être demandé.
Une tiny house mobile ne peut être considérée comme résidence principale que sous certaines conditions strictes (occupation prolongée, autonomie, conformité au Code de l’urbanisme via la loi ALUR).
Tiny House fixe
Une tiny house fixe n’a plus de moyens de mobilité — elle est posée sur des supports ou fondations légères et devient assimilable à un petit chalet ou à une maison légère démontable.
Si sa surface de plancher est inférieure à 20 m², une déclaration préalable de travaux suffit.
Au-delà de 20 m², un permis de construire est requis.
- Le terrain doit être constructible et conforme au PLU, car une tiny house fixe est traitée comme une construction classique.
